05 Janvier 2003
Historique des versions | ||
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Version 0.1 | 14 Juin 2000 | Revu par : mc |
Première sortie. | ||
Version 0.2 | 30 Octobre 2000 | Revu par : mc |
Bugs corrigés, plus quelques informations supplémentaires et quelques exemples de scripts. | ||
Version 0.3 | 12 Février 2001 | Revu par : mc |
Une autremise à jour majeure. | ||
Version 0.4 | 08 Juillet 2001 | Revu par : mc |
Encore des corrections de bugs, bien plus d'informations, plus de scripts - une révision complète et un agrandissement du livre. | ||
Version 0.5 | 03 Septembre 2001 | Revu par : mc |
Mise à jour majeure. Corrections de bugs, ajout d'informations, chapitres et sections réorganisés. | ||
Version 1.0 | 14 Octobre 2001 | Revu par : mc |
Corrections de bugs, réorganisation, ajout d'informations. Version stable. | ||
Version 1.1 | 06 Janvier 2002 | Revu par : mc |
Corrections des bugs, ajout d'informations et de scripts. | ||
Version 1.2 | 31 Mars 2002 | Revu par : mc |
Corrections des bugs, ajout d'informations et de scripts. | ||
Version 1.3 | 02 Juin 2002 | Revu par : mc |
Version 'TANGERINE': Quelques corrections, bien plus de matériel, et ajout de scripts. | ||
Version 1.4 | 16 Juin 2002 | Revu par : mc |
Version 'MANGO': Quelques erreurs de frappe clavier corrigés, plus d'informations et de scripts. | ||
Version 1.5 | 13 Juillet 2002 | Revu par : mc |
Version 'PAPAYA': Quelques corrections de bugs, bien plus d'ajout d'informations et de scripts. | ||
Version 1.6 | 29 Septembre 2002 | Revu par : mc |
Version 'POMEGRANATE': Quelques corrections de bugs, plus d'informations, un script supplémentaire. | ||
Version 1.7 | 05 Janvier 2003 | Revu par : mc |
Version 'COCONUT': Quelques corrections de bugs, plus d'informations, un script de plus. |
Ce tutoriel ne suppose aucune connaissance de la programmation de scripts, mais permet une progression rapide vers un niveau intermédiaire/avancé d'instructions tout en se plongeant dans de petites astuces du royaume d'UNIX. Il est utile comme livre, comme manuel permettant d'étudier seul, et comme référence et source de connaissance sur les techniques de programmation de scripts. Les exercices et les exemples grandement commentés invitent à une participation active du lecteur avec en tête l'idée que la seule façon pour vraiment apprendre la programmation de scripts est d'écrire des scripts.
La dernière mise à jour de ce document, comme une << archive tar >> compressée avec bzip2 incluant à la fois le source SGML et le HTML généré, peut être téléchargée à partir du site personnel de l'auteur. Voir le journal des modifications pour un historique des révisions.
Pour Anita, la source de toute magie
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Introduction |
which commande-xxx donne le chemin complet vers << commande-xxx >>. C'est utile pour trouver si une commande ou un utilitaire particulier est installé sur le système.
$bash which rm
/usr/bin/rm |
Similair à which, ci-dessus, whereis commande-xxx donne le chemin complet vers << commande-xxx >>, mais aussi sa page man.
$bash whereis rm
rm: /bin/rm /usr/share/man/man1/rm.1.bz2 |
whatis fichierxxx recherche << ficheirxxx >> dans la base de données whatis. C'est utile pour identifier les commandes système et les fichiers de configuration importants. Considérez-le en tant que commande man simplifiée.
$bash whatis whatis
whatis (1) - search the whatis database for complete words |
Exemple 12-25. Explorer /usr/X11R6/bin
#!/bin/bash # Que sont tous ces mystérieux binaires dans /usr/X11R6/bin? REPERTOIRE="/usr/X11R6/bin" # Essayez aussi "/bin", "/usr/bin", "/usr/local/bin", etc. for fichier in $REPERTOIRE/* do whatis `basename $fichier` # affiche des informations sur le binaire. done exit 0 # Vous pouvez souhaiter rediriger la sortie de ce script, de cette façon: # ./what.sh >>whatis.db # ou la visualiser une page à la fois sur stdout, # ./what.sh | less |
Voir aussi Exemple 10-3.
Affiche une liste détaillée du contenu du répertoire. L'effet est similaire à ls -l.
Il fait partie de GNU fileutils.
bash$ vdir total 10 -rw-r--r-- 1 bozo bozo 4034 Jul 18 22:04 data1.xrolo -rw-r--r-- 1 bozo bozo 4602 May 25 13:58 data1.xrolo.bak -rw-r--r-- 1 bozo bozo 877 Dec 17 2000 employment.xrolo bash ls -l total 10 -rw-r--r-- 1 bozo bozo 4034 Jul 18 22:04 data1.xrolo -rw-r--r-- 1 bozo bozo 4602 May 25 13:58 data1.xrolo.bak -rw-r--r-- 1 bozo bozo 877 Dec 17 2000 employment.xrolo |
La commande locate cherche les fichiers en utilsant une base de données stockée pour ce seul but. La commande slocate est la version sécurisée de locate (qui pourrait être un alias de slocate).
$bash locate hickson
/usr/lib/xephem/catalogs/hickson.edb |
Déréférence le fichier sur lequel pointe un lien symbolique.
bash$ readlink /usr/bin/awk ../../bin/gawk |
Utiliser la commande strings pour trouver les chaînes de caractères affichables dans un fichier binaire ou de données. Elle listera les séquences de caractères affichables trouvées dans le fichier cible. C'est intéressant pour un examen rapide (et sale) d'un core dump ou pour regarder un fichier image inconnu (strings fichier-image | more pourrait afficher quelque chose comme JFIF, qui identifierait le fichier en tant que graphique jpeg). Dans un script, vous devriez probablement analyser la sortie de strings avec grep ou sed. Voir Exemple 10-7 et Exemple 10-9.
Exemple 12-26. Une commande strings << améliorée >>
#!/bin/bash # wstrings.sh: "word-strings" (commande "strings" améliorée) # # Ce script filtre la sortie de "strings" en la comparant avec une liste de #+ mots communs. # Ceci élimine efficacement tout le bruit et n'affiche que les mots reconnus. # ================================================================= # Vérification standard de(s) argument(s) du script ARGS=1 E_MAUVAISARGS=65 E_AUCUNFICHIER=66 if [ $# -ne $ARGS ] then echo "Usage: `basename $0` nomfichier" exit $E_MAUVAISARGS fi if [ -f "$1" ] # Vérifie si le fichier existe. then nom_fichier=$1 else echo "Le fichier \"$1\" n'existe pas." exit $E_AUCUNFICHIER fi # ================================================================= LONGUEUR_CHAINE_MINIMUM=3 # Longueur minimum d'une chaîne. FICHIER_MOTS=/usr/share/dict/linux.words # Dictionnaire. # Vous pouvez spécifier un autre #+ fichier de mots, à condition que #+ son format soit d'un mot par ligne. listemots=`strings "$1" | tr A-Z a-z | tr '[:space:]' Z | \ tr -cs '[:alpha:]' Z | tr -s '\173-\377' Z | tr Z ' '` # Traduit la sortie de la commande 'strings' avec de multiples passes de 'tr'. # "tr A-Z a-z" réalise une conversion en minuscule. # "tr '[:space:]'" change les espaces blancs par des Z. # "tr -cs '[:alpha:]' Z" change les caractères non alphabetiques en Z. #+ et ne conserve qu'un seul Z pour les Z successifs. # "tr -s '\173-\377' Z" convertit tous les caractères après 'z' en Z #+ et ne conserve qu'un seul Z pour les Z successifs #+ ce qui supprime tous les caractères bizarres que la précédente passe aurait #+ oublié de gérer. # Finalement, "tr Z ' '" convertit tous les Z en espaces blancs, #+ ce qui sera vu comme des mots séparés dans la boucle ci-dessous. # Notez que la technique de remplissage de la sortie de 'tr' vers lui-même, #+ mais avec different arguments et/ou options à chaque passe. for mot in $listemots # Important: # $listemots ne doit pas être entre guillemets ici. # "$listemots" ne fonctionne pas. # Pourquoi? do longueur_chaine=${#mot} # Longueur de la chaîne. if [ "$longueur_chaine" -lt "$LONGUEUR_CHAINE_MINIMUM" ] then # Ne pas tenir compte des petites chaînes. continue fi grep -Fw $mot "$FICHIER_MOTS" # Correspond seulement aux mots complets. done exit 0 |
diff: utilitaire de comparaison de fichiers flexible. Il compare les fichiers cibles ligne par ligne, séquentiellement. Dans certaines applications, telles que la comparaison de dictionnaires de mots, il peut être utile pour filtrer les fichiers avec sort et uniq avant de les envoyer via un tube à diff. diff fichier-1 fichier-2 affiche en sortie les lignes qui différent des deux fichiers, avec des symbôles indiquant à quel fichier appartient la ligne en question.
L'option --side-by-side de diff affiche en sortie chaque fichier comparé, ligne pat ligne, dans des colonnes séparées, et avec les lignes ne correspondant pas marquées. Les options -c et -u rendent la sortie de la commande plus facile à interpréter.
Il existe de nombreuses interfaces agréables pour diff, comme spiff, wdiff, xdiff et mgdiff.
![]() | La commande diff renvoie un état de sortie de 0 si les fichiers comparés sont identiques et 1 si ils ne le sont pas. Cela permet d'utiliser diff dans une construction de test à l'intérieur d'un script shell (voir ci-dessous). |
Une utilisation commune de diff est de générer des fichiers de différence à utiliser avec patch. L'option -e permet la génération de tels fichiers, à utiliser avec des scripts ed ou ex.
patch: utilitaire de gestion de versions. Suivant un fichier de différences généré par diff, patch peut mettre à jour une version précédente d'un paquetage en une nouvelle version. Il est bien plus convenable de distribuer un fichier << diff >> sensiblement plus petit que le corps entier du paquetage revu. Les correctifs (<< patches >>) du noyau sont devenus la méthode préférée pour distribuer les fréquentes mises à jour du noyau Linux.
patch -p1 <correctif # Prend toutes les modifications indiquées dans 'correctif' # et les applique aux fichiers référencés. # Ceci met à jour le paquetage en une nouvelle version. |
Applicquer un correctif au noyau:
cd /usr/src gzip -cd patchXX.gz | patch -p0 # Mettre à jour le source du noyau en utilisant 'patch'. # De la documentation du noyau Linux, "README", # par un auteur anonyme (Alan Cox?). |
![]() | La commande diff peut aussi comparer récursivement les répertoires (et les fichiers qui s'y trouvent).
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![]() | Utiliser zdiff pour comparer des fichiers gzipped. |
Une version étendue de diff qui compare trois fichiers en une fois. Cette commande renvoie un état de sortie de 0 si l'exécution est réussie, mais malheureusement, cela ne donne aucune information sur le résultat de la comparaison.
bash$ diff3 fichier-1 fichier-2 fichier-3 ==== 1:1c Ceci est la ligne 1 de "fichier-1" 2:1c Ceci est la ligne 1 de "fichier-2" 3:1c Ceci est la ligne 1 de "fichier-3" |
Compare et/ou édite les deux fichiers pour les assembler dans un fichier de sortie. Dû à sa nature interactive, cette commande trouvera peut d'utilité dans un script.
La commande cmp est une version simplifiée de diff, ci-dessus. Alors que diff reporte les différences entre deux fichiers, cmp montre simplement à quel point ils diffèrent.
![]() | Comme diff, cmp renvoie un état de sortie de 0 si les fichiers comparés sont identiques et de 1 si ils diffèrent. Ceci permet une utilisation dans une construction de test à l'intérieur d'un script shell. |
Exemple 12-27. Utiliser cmp pour comparer deux fichiers à l'intérieur d'un script.
#!/bin/bash ARGS=2 # Deux arguments attendus par le script. E_MAUVAISARGS=65 E_ILLISIBLE=66 if [ $# -ne "$ARGS" ] then echo "Usage: `basename $0` fichier1 fichier2" exit $E_MAUVAISARGS fi if [[ ! -r "$1" || ! -r "$2" ]] then echo "Les deux fichiers à comparer doivent exister et être lisibles." exit $E_ILLISIBLE fi cmp $1 $2 &> /dev/null # /dev/null enterre la sortie de la commande "cmp". # cmp -s $1 $2 a le même résultat ("-s" option de silence pour "cmp") # Merci à Anders Gustavsson pour nous l'avoir indiqué. # # Fonctionne aussi avec 'diff', c'est-à-dire diff $1 $2 &> /dev/null if [ $? -eq 0 ] # Teste du code de sortie de la commande "cmp". then echo "Le fichier \"$1\" est identique au fichier \"$2\"." else echo "Le fichier \"$1\" diffère du fichier \"$2\"." fi exit 0 |
![]() | Utiliser zcmp sur des fichiers gzip. |
Utilitaire de comparaison de fichiers versatile. Les fichiers doivent être triés pour qu'il soit utile.
comm -options premier-fichier second-fichier
comm fichier-1 fichier-2 affiche trois colonnes:
colonne 1 = lignes uniques à fichier-1
colonne 2 = lignes uniques à fichier-2
colonne 3 = lignes communes aux deux.
Les options permettent la sortie d'une ou plusieurs colonnes.
-1 supprime la colonne 1
-2 supprime la colonne 2
-3 supprime la colonne 3
-12 supprime les deux colonnes 1 et 2, etc.
Supprime le chemin d'un nom de fichier, en affichant seulement le nom. La construction basename $0 permet au script de connaître son nom, c'est-à-dire le nom par lequel il a été invoqué. Ceci peut être utilisé pour les messages d'<< usage >> si, par exemple, un script est appelé sans ses arguments:
echo "Usage: `basename $0` arg1 arg2 ... argn" |
Supprime le basename d'un nom de fichier, en affichant que le chemin.
![]() | basename et dirname peuvent s'exécuter sur des chaînes de caractères arbitraires. L'argument n'a pas besoin de référer un fichier existant, voire même un fichier (voir Exemple A-8). |
Exemple 12-28. basename et dirname
#!/bin/bash a=/home/bozo/daily-journal.txt echo "Nom de base de /home/bozo/daily-journal.txt = `basename $a`" echo "Nom du répertoire de /home/bozo/daily-journal.txt = `dirname $a`" echo echo "Mon répertoire personnel est `basename ~/`." # Fonctionne aussi avec ~. echo "Le chemin de mon répertoire personnel est `dirname ~/`." # Fonctionne aussi avec ~. exit 0 |
Utilitaire pour diviser un fichier en plusieurs petites parties. Habituellement utilisé pour diviser un gros fichier en fichiers tenant sur une disquette ou pour préparer un courrier électronique ou pour les télécharger.
Ces utilitaires ont pour but de vérifier une somme de contrôle. Une somme de dontrôle est un nombre calculé à partir du contenu d'un fichier, dans le but de vérifier son intégrité. Un script peut se référer à une liste de sommes de contrôle pour des raisons de sécurité, comme pour s'assurer que des fichiers clés du système n'ont pas été modifié ou corrompu. Pour les applications de sécurité, utilisez la commande md5sum en 128 bits (message digest checksum).
bash$ cksum /boot/vmlinuz 1670054224 804083 /boot/vmlinuz bash$ md5sum /boot/vmlinuz 0f43eccea8f09e0a0b2b5cf1dcf333ba /boot/vmlinuz |
Notez que cksum affiche aussi la taille, en octet, du fichier cible.
Exemple 12-29. Vérifier l'intégrité d'un fichier
#!/bin/bash # file-integrity.sh: Vérifie si les fichiers d'un répertoire donné ont été # modifié. E_REP_INEXISTANT=70 E_MAUVAIS_FICHIER_BD=71 fichierdb=File_record.md5 # Fichier pour stocker les enregistrements. init_base_donnees () { echo ""$repertoire"" > "$fichierdb" # Ecrit le nom du répertoire sur la première ligne du fichier. md5sum "$repertoire"/* >> "$fichierdb" # Ajoute les sommes de contrôle md5 et les noms de fichiers. } verifie_base_donnees () { local n=0 local nomfichier local somme_controle # ------------------------------------------------- # # Cette vérification du fichier ne devrait être #+ inutile mais c'est mieux d'être sain que désolé. if [ ! -r "$fichierdb" ] then echo "Incapable de lire les somme de contrôle du fichier de base de données!" exit $E_MAUVAIS_FICHIER_BD fi # ------------------------------------------------- # while read enregistrement[n] do repertoire_verifie="${enregistrement[0]}" if [ "$repertoire_verifie" != "$repertoire" ] then echo "Les répertoires ne correspondent pas!" # Essaie d'utiliser un fichier d'un autre répertoire. exit $E_REP_INEXISTANT fi if [ "$n" -gt 0 ] # Pas de nom de répertoire. then nomfichier[n]=$( echo ${enregistrement[$n]} | awk '{ print $2 }' ) # md5sum écrit les enregistrements après, #+ effectue un contrôle des sommes, puis du fichier. somme_controle[n]=$( md5sum "${nomfichier[n]}" ) if [ "${enregistrement[n]}" = "${somme_controle[n]}" ] then echo "${nomfichier[n]} non modifié." else echo "${nomfichier[n]} : ERREUR DE SOMME DE CONTROLE!" # Le fichier a été changé depuis la dernière vérification. fi fi let "n+=1" done <"$fichierdb" # Lit les sommes de contrôle à partir du fichier de #+ base de données. } # =================================================== # # main () if [ -z "$1" ] then repertoire="$PWD" # Si non spécifi,; else #+ utilise le répertoire courant. repertoire="$1" fi clear # Efface l'écran. # ------------------------------------------------------------------ # if [ ! -r "$fichierdb" ] # Besoin de créer un fichier de base de données. then echo "Configuration de la base de données, \""$repertoire"/"$fichierdb"\"."; echo init_base_donnees fi # ------------------------------------------------------------------ # verifie_base_donnees # Fait le vrai travail. echo # Vous pouvez souhaiter rediriger stdout vers un fichier spécialement si le #+ répertoire vérifié a de nombreux fichiers. # Pour une explication sur la vérificaton d'intégrité. #+ considérez le paquetage #+ http://sourceforge.net/projects/tripwire/. exit 0 |
Efface de façon sécurisé un fichier en l'écrasant (en écrivant dessus) plusieurs fois avec des octets aléatoires avant de le supprimer. Cette commande a le même effet que Exemple 12-42, mais le fait de façon plus élégante et plus approfondie.
Il fait partie des utilitaires GNU fileutils.
![]() | Des technologies avancées peuvent toujours retrouvées le contenu d'un fichier, même après l'utilisation de shred. |
Cet utilitaire code des fichiers binaires en caractères ASCII, leur permettant d'être transmis dans le corps de message email ou d'être envoyé dans un groupe de nouvelles.
Ceci inverse le codage, décode des fichiers passés par uuencode et récupère les binaires originaux.
Exemple 12-30. Décoder des fichier codés avec uudecode
#!/bin/bash lignes=35 # Permet 35 lignes pour l'entête (très généreux generous). for Fichier in * # Teste tous les fichiers du répertoire courant... do recherche1=`head -$lignes $Fichier | grep begin | wc -w` recherche2=`tail -$lignes $Fichier | grep end | wc -w` # Les fichiers uuencodés ont un "begin" près du début et un "end" près de #+ la fin. if [ "$recherche1" -gt 0 ] then if [ "$recherche2" -gt 0 ] then echo "uudecoding - $Fichier -" uudecode $Fichier fi fi done # Notez que lancer ce script sur lui-même le trompe et croie qu'il est un #+ fichier uuencodé, parce qu'il contient les mots "begin" et "end". # Exercice: # Modifier ce script pour vérifier un entête de newsgroup. exit 0 |
![]() | La commande fold -s est utile (parfois dans un tube) pour décoder de long messages téléchargés à partir des groupes de nouvelles Usenet. |
Les commandes mimencode et mmencode s'occupent du codage des pièces-jointes des courriers éléctroniques. Bien que les clients mail (MUA tels que pine ou kmail) gèrent normalement ceci automatiquement, ces utilitaires particuliers permettent de manipuler de telles pièces-jointes manuellement à partir de la ligne de commande ou dans un script shell.
A un moment, il était l'utilitaire de cryptage standard sous UNIX. [2] Des régulations gouvernementales, basées sur la politique, ont interdit l'export de logiciels de cryptage, ce qui a résulté en la disparition de la commande crypt de la majeure partie du monde UNIX, et il est toujours manquant sur la plupart des distributions Linux. Heureusement, des programmeurs ont réalisé un certain nombre d'alternatives, dont celle de l'auteur cruft (voir Exemple A-5).
Crée un fichier temporaire avec un nom << unique >>.
PREFIX=nom_fichier fichier_temporaire=`mktemp $PREFIX.XXXXXX` # ^^^^^^ A besoin d'au moins 6 emplacements #+ dans le modèle de nom de fichier. echo "nom de fichier_temporaire = $fichier_temporaire" # nom fichier_temporaire = nom_fichier.QA2ZpY # ou quelque chose de similaire... |
Utilitaire pour construire et compiler des paquetages binaires. Il peut aussi être utilisé pour tout type d'opérations qui seraient déclenchées par une modification des fichiers source.
La commande make vérifie le Makefile, une liste de dépendances de fichiers et les opérations à réaliser.
Commande de copie de fichier à but spécifique, similaire à cp, mais est capable de modifier les droits et attributs des fichiers copiés. Cette commande semble fait uniquement pour l'installation de paquetages, et en tant que tel, il fait souvent son apparition dans les Makefiles (dans la section make install :). Il pourrait aussi trouver une utilité dans les scripts d'installation.
La commande ptx [fichier_cible] affiche en sortie un index permutté (liste référencée) du fichier cible. Elle peut être encore filtrée et formattée dans untube, si nécessaire.
Programmes envoyant un fichier texte ou un flux sur stdout, un écran à la fois. Ils peuvent être utilisé pour filtrer la sortie d'un script.
[1] | Un tar czvf archive_name.tar.gz * incluera les fichiers commençant par un point pour les répertoires compris dans le répertoire courant. C'est une << fonctionnalité >> non documentée de GNU tar. |
[2] | C'est un système de chiffrement symétrique de bloc, employé pour crypter des fichiers sur un seul système ou sur un réseau local, par opposition à la classe de chiffrement publique, dont pgp est un exemple bien connu. |
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